PROJET : Calendrier de l’avent [13 décembre]

Explications du projet juste ici ~

Jour 13 : Quel est le scénario le plus novateur ?

J’aurai pu choisir 30 Made ni to Urusakute, un drama japonais très frais centré sur un groupe d’amis féminin proche de la trentaine, leurs parcours et problématiques de vie (rejet de la société par rapport à leur orientation sexuelle, la pression du mariage liée à leur âge et le fait d’être traité comme un objet, l’adénomyose, envie d’enfant mais pas de sexe ou au contraire, un fort désir de rapports sexuels, etc…) et leur amitié solide.

Si vous en souhaitez en savoir un peu plus, vous pouvez lire ma critique ici 🤍.

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Three of Us, un webdrama coréen qui traite d’une relation polyamoureuse entre deux femmes et un homme.

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Kojinsa Arimasu, une série japonaise (malgré les deux premiers épisodes…) qui a réussi, par le biais d’une condition fictive, à traiter de sujets comme les inégalités entre les hommes et les femmes, la charge mentale, parler de ses émotions et découvrir que oui les hommes en sont dotés, les parents solos ou/et divorcés, l’amitié homme femme, le maquillage, le désir d’enfants ou non, les traitements de fertilité… 

Cela permet de refléter une partie de la réalité que vivent déjà les personnes transgenres (le drama prend le sujet au sérieux mais il est possible que des personnes concernées puissent être heurtées par certains propos), d’explorer les genres et de ne pas se mettre des barrières, de ne plus invisibiliser certaines orientations sexuelles ou de diaboliser un métier en particulier.

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Beni Sasu Life, un drama japonais dans la lignée de Animals et de Kojinsa Arimasu avec les rôles attribués à chaque genre et comment le maquillage peut révolutionner cela, une héroïne qui hurle son dégoût et sa rage envers la société patriarcale. Elle va combattre toutes leurs attentes ridicules et injustes avec Masato, qui lui aussi, ne rentre pas dans les cases.

Mais je vais plutôt aborder …

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tvN O’PENing: XX+XY (4 épisodes) 🇰🇷

Un des spéciaux du line up de tvn o’pening 2022 a mis en avant un sujet peu traité en Corée, j’entends de façon moderne et qui ne se termine pas sur une note tragique comme la plupart des oeuvres queer dans le pays. 

A part Sa Bangji (inspiration d’une histoire réelle, celle de Sa Bangji, une personnalité intersexe ayant vécu durant l’ère Joseon), je ne connaissais que le film taïwanais Hijra In Between (critique de La Sentinelle ici).

Et de réputation, le drama japonais IS – Otoko Demo Onna Demo Nai Sei (avec Fukuda Saki, il est vraiment temps que je le vois pff) ainsi que le film japonais No Gender! The Queer Life of an Intersex Manga Artist.

Alors malgré la difficulté au début pour la quête des sous titres, j’ai persévéré, attendu puis me suis laissée glissée dans la vie du personnage principal, né(e) intersexe, Jae Yi (Ahn Hyun Ho). 

La structure familiale dans laquelle iel arrive et est élevé détonne déjà (une mère solo adoptant un enfant abandonné avec son mari, qui est gay et tout le monde a réussi à se faire sa place) mais ça permet de montrer plusieurs réalités directement et de façon chaleureuse.

Enfant aimé et choyé par ses trois parents, iel a toujours eu le choix que ce soit pour son genre, aller à l’école ou non, son futur… Jae Yi peut aussi compter sur sa meilleure amie, Se Ra (Kim Ji In).

L’adolescence n’est pas une étape facile et on va assister à des moments de vie réalistes pour la plupart des personnages qui gravitent autour d’iel, comme avec Se Ra et Woo Ram (Choi Woo Sung), deux soutiens précieux. 

J’aurai aimé qu’il n’y ait pas un certain événement parce qu’il n’y avait que 4 épisodes mais les questionnements/épreuves que vit Jae Yi ont été, la plupart du temps, bien écrits et interprétés.