Projet : Calendrier de l’Avent 2024 (Films)

Et une version pour les films, j’en avais tant rêvé ! Ca m’aidera à moins tricher (ou pas) 🤭

Qui joue ?

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Cette fois, il n’y aura que cet article pour regrouper toutes les questions, à très vite ~

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Jours 1 & 2 : Quel film sort le plus de l’ordinaire ?

Ce serait le court métrage taïwanais Mom If I Were A Vampire. Wen, une jeune fille de 17 ans, hait l’idée de devoir ressembler à sa mère plus tard. Entre métaphores pour la métamorphose des papillons et les vampires, l’œuvre retranscrit à merveille les doutes, les peurs, une soif d’aimer et d’être libre, un esprit de rébellion à cet âge particulier, avec son style de réalisation unique.

! Faites attention à vous, il y a une scène de tentative de viol et elle est assez dure à regarder et entendre.

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Jour 3 & 4 : Quel film a la plus belle réalisation ?

Ayant peu vu de films cette année, je devais y penser à deux fois avant de me décider. Puis il a fallu se rendre à l’évidence, un de mes courts métrages préférés cette année continuait de tourner dans ma tête : I don’t like school, but I want to go on a school trip 🇰🇷 (traduction papago mais le film a bien des sous titres en anglais !).

Je vais en montrer très peu pour ne pas vous spoiler. Une jeune fille, sous prétexte qu’elle est lesbienne, est harcelée et frappée par ses camarades de classe. Peu importe combien de fois on lui fait du mal et on l’a met à terre, jamais elle ne répétera ce comportement avec d’autres. C’est une petite lumière qui ne cesse de tendre vers l’espoir que lui procure les fleurs de cerisiers, grandissant (et censé s’épanouir) comme elle. Malheureusement, elle échoue dans sa progression. 

Les plans l’a montrent souvent au sol comme si c’était une chose, vulnérable et innocente à qui l’on ment sans scrupules, plus elle essaye de monter plus elle s’isole. Toujours observée par la caméra mais jamais aidée.

En plus de la qualité des prises de vue, la maîtrise de la lumière naturelle et artificielle est excellente, s’adaptant parfaitement à chaque situation en fonction du moment de la journée et des sentiments des personnages.

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Jours 5 et 6 : Quel film possède la meilleure bande-son ?

Dans les films revisionnés cette année, ce serait sans contexte The End of the Tiny World (composée par Naoki Sato) et dans le tout dernier regardé cette année, Previously Saved Version avec Clair de Lune de Debussy ❤.

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Jours 7 & 8 : Quel film a été le plus difficile à regarder ? 

Dans ce chaos, entre les moments mère-fils, ses hallucinations, les scarifications et sa souffrance évidente, c’était dur et surtout dérangeant… j’en ai eu l’estomac retourné. J’avais l’impression d’avoir regardé des moments de vie d’une personne inconnue sur un caméscope. D’être dans son esprit et envahie par le bruit. Balancée et frappée dans tous les sens. 

J’ai pourtant souri/ri à certains moments, apprécié cette liberté mais l’intensité du film est à un certain niveau, il faut bien s’accrocher. Et le fait que Cocco soit brillante ? Ça a rendu le tout encore plus difficile. Sa voix était magnifique et je me suis sentie proche d’elle en quelque sorte ? Mais aucun regret, j’ai étonnamment pu me blottir dans les bras de Morphée sans problème. Apaisée et peinée à la fois.

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Jours 9 & 10 : Quel film t’a le plus surpris(e) ?

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Comment en cinq minutes seulement un court métrage peut avoir autant d’impact ?! 

Il adresse la réalité homophobe et la pression/angoisse que cela génère pour les personnes concernées. On se doute de ce qui va (malheureusement) se dérouler sous nos yeux mais je ne m’attendais pas à manquer autant de souffle, à ça de la crise de panique 😂.

Et c’est un sujet rarement abordé pour les célébrités féminines en Thaïlande, on avance doucement.

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Jours 11 & 12 : Quel film n’aurais-tu jamais dû commencer ?

Il m’a fasciné et hypnotisé (en même temps vu l’affiche, difficile de faire autrement…) et j’ai fini par le regarder en diagonale tant j’étais curieuse et mal à l’aise. Le malaise l’a emporté. Là aussi, c’était compliqué d’affronter le regard de Shibasaki Kou.

Malgré tout, son duo avec Damien Bonnard m’a bien plu, ils étaient très crédibles ! Mais je n’aurai pas dû.

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Jours 13 & 14 : Quel film d’animation as-tu préféré ?

Aucun. Autant j’ai vu plusieurs séries animées très intéressantes, autant j’ai simplement visionné The Summer, un film gl coréen qui au final me laisse un sentiment désagréable (pourtant il est bien mais ce n’est pas à mon goût ?…); et les remerciements d’une autrice pour son webtoon gl thailandais qui j’espère donnera lieu à une adaptation animée et une traduction en anglais.

J’ai bien pris note de vos recommandations et je suis retournée sur Netflix pour faire le plein de courses également.

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Jours 15 & 16 : Quel film t’a donné envie d’y vivre/de t’y réfugier ?

C’est une idée étrange mais j’aime toujours me réfugier dans des endroits improbables où on ne viendra pas m’embêter. Quoi de mieux que de se planquer avec son ami yakuza dans une salle de karaoké en l’écoutant nous faire saigner les oreilles, le tout en mangeant un plat de riz frit ? Le bonheur.

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Jours 17 & 18 : Quel film t’a fait découvrir un(e) acteur(trice) que tu n’oublieras pas de si tôt ?

Han Hae In pour sa totale immersion dans le personnage.

Laura Basuki pour son regard qui a transpercé mon âme à chaque fois.

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Jours 19 & 20 : Quel film t’a bouleversé ?

Il n’y a rien d’héroïque à propos d’être abandonné et déçu par la société. On lui a beaucoup imposé et tout enlevé. Le piano à la fin a achevé de me faire sangloter.

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Jours 21 & 22 : Quel film t’a subjugué ?

Rester concentrée devant une œuvre de fiction, ça relève parfois du miracle. Et c’est finalement arrivé.

Un film qui m’a fait ressentir un bouillonnement d’émotions, autant révoltée qu’heureuse, faisant souffler un vent de liberté, d’amour et de qualité. C’était absurde, injuste et plein d’espoir à la fois.

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Jours 23 & 24 : Quel est le meilleur film visionné cette année ?

Je ne sais pas si c’était objectivement parlant le meilleur mais artistiquement et par les messages qu’il délivre, on a un champion.

Khadak est un film mongol (belge en réalité mais ça me vexe de trouver difficilement des films faits par la population elle-même au lieu d’étrangers) traitant de la perte de leur âme dû à l’effacement de leur culture. Plus ils sont éloignés de leur lieu de naissance et de leur qualité de nomade, plus ils souffrent. Tant physiquement que mentalement, ils ne sont plus eux-mêmes.

Mais quand Bagi, destiné à devenir chaman avec ses transes faisant le lien entre les deux mondes, et Zolzaya une voleuse de charbon, se rencontrent; ils découvrent la vérité sur les mensonges de l’Etat et mènent une révolution contre eux. 

Et le ciel continuera d’exister et de les accompagner peu importe l’issue de leur futur.