PROJET : Calendrier de l’avent [6 décembre]

Explications du projet juste ici ~

Jour 6 : Quel drama a été une déception ?

Déception : “État ou sentiment d’une personne déçue, trompée dans son attente.“

Tell me what you saw est un drama que j’attendais particulièrement pour trois raisons: l’ambiance, les deux rôles féminins (Choi Soo Young & Jin Seo Yun) et les teasers. 

La série m’a plu jusqu’à l’épisode 6, j’ai perdu tout intérêt au 7 et j’avais des fous rires pendant le 8 alors que les situations en question étaient tout sauf comiques. 

J’étais très investie malgré quelques facilités et évènements illogiques, la womance me plaisait beaucoup, de même pour l’alchimie avec la bande de policiers et le fait que l’identité du meurtrier soit vite connue était intéressant. 

Le personnage de Soo Young a été sacrifié en dépit de son immense potentiel (son don, la langue des signes, son amitié et son admiration à l’égard de Hwa Young), le fait que ce soit un homme qui l’a guidé et récupéré ces mérites en la faisant passer pour une imbécile, ça me dégoutait.

L’ambiance misogyne et le ton paternaliste étaient écœurants: Soo Young (épisode 2, il me semble) a gagné la confiance de l’équipe, ils la félicitent et pour en arriver à quoi??? La rabaisser à chaque épisode, une attitude totalement incompréhensible puisqu’ils avaient une si belle complicité. J’ai essayé de m’accrocher mais après le 8, je ne voyais pas comment poursuivre ce visionnage surtout avec cet aspect spectacle.

Alice a été ajouté très vite dans ma liste grâce à son thème principal (la SF), les références au conte des merveilles et son casting, c’était très tentant. Le visionnage s’est vite transformé en cauchemar, un peu comme Alice quand elle réalise qu’elle est piégée dans la maison et pleure toutes les larmes de son corps. 

Le réalisateur est resté sur ses acquis (dont les bases n’étaient guère solides) et a voulu nous en mettre plein la vue avec des effets spéciaux ainsi que des scènes d’actions ridicules. Le scénariste hait clairement les femmes et a bâclé leur écriture au même titre que la gente masculine. Il a eu des bonnes idées mais les incohérences se sont enchaînées, rendant le drama imbuvable. 

Résultat: les personnages ne sont pas attachants et ceux qui avaient du potentiel ont été massacrés (un bain de sang) ou jetés aux oubliettes comme la plupart des atouts du drama. Au niveau de l’interprétation, personne ne m’a impressionné sauf Kwak Shi Yang. Un comble vu le thème de la série.

J’ai rédigé une critique pour me débarrasser de ce poids et je ne remercierai jamais assez Min Soo et Aurélie pour nos échanges ❤️

Seiren no Zange (The Confession of The Sirens) est une adaptation du roman de Nakayama Shichiri, par la scénariste Shinozaki Eriko. Plusieurs de ses écrits ont été transposés en films/dramas et ces travaux sont réputés pour être très difficiles à transformer en scénarios.

Je m’y suis attachée et c’était loin d’être un calvaire. Le 1er épisode était intéressant et dynamique grâce à une réalisation mettant en valeur des plans intelligents et une jolie cinématographie.

Plusieurs points m’avaient fasciné comme l’utilisation des regards, la métaphore des sirènes et un possible duo journaliste/policier.

Mes espoirs ont été détruits: les journalistes sont présentés comme des êtres sans scrupules, vils et les policiers comme étant les seuls irréprochables. Le duo a très peu collaboré mais le format de 4 épisodes n’a pas aidé il est vrai.

La performance de Araki Yuko m’a beaucoup déçue dû à l’écriture de son personnage (journaliste pour une émission d’information) et de son jeu. Visionner The Victim’s Game était une erreur car Tiffany Hsu a interprété Hai Yin (journaliste d’investigation) à merveille.

Et je m’en suis rendue compte à la fin du 2e épisode de Seiren. Je me demandais pourquoi j’étais triste et un flash de Hai Yin m’est apparu. J’ai éclaté en sanglots comprenant que je n’aimerais pas la suite, surtout que j’avais tout deviné depuis le premier épisode.
Malgré cette déception, je l’ai tout de même apprécié et il restera dans un coin de mon coeur.