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JFF+ Independent Cinema [15 mars au 15 juin 2023] partie 2

Suite à la partie 1 qui m’avait bien plu et que vous pouvez retrouver juste ici, j’ai donc décidé de me lancer dans la seconde avec joie et bonne humeur!

Avant de vous présenter cette sélection, il vous reste encore un mois pour découvrir 6 films : l’inscription se fait sur ce site (cliquez sur un film, watch for free puis vous pourrez créer un compte) et c’est gratuit. N’hésitez pas à y jeter un coup d’œil ainsi qu’aux bandes annonces/interviews de la chaîne youtube du festival! ❤

Passons donc aux avis de ces 6 films ~

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1 – On the Edge of Their Seats

BANDE ANNONCE

Résumé : Un film coming of age à propos de jeunes qui encouragent l’équipe de baseball de leur lycée jouant dans un stade.

J’aime beaucoup les dramas/films sur ce sujet et celui ci est une pure merveille!

C’était fascinant de voir le déroulement du jeu par le biais de leurs commentaires (les actrices et acteurs ont vraiment accompli un travail extraordinaire avec leur jeu devant un match inexistant!) sans jamais que la caméra ne les quitte. Ici les stars, ce sont ses personnages perchés sur les gradins!  

J’adore comment leurs réflexions (en apparence ordinaires et plates sont comiques, proches de l’absurde) sur le match vont les amener à parler et s’asseoir tous ensemble, à littéralement se rapprocher.

C’est fou comment en moins d’une demi heure je me suis attachée à ces 4 brigands, j’étais aussi très enthousiaste pour les personnages dont je ne pouvais apercevoir le visage. 

La frustration et la pression étaient de plus en plus intenses dans la seconde partie, j’avais les nerfs 😂. L’ambiance m’émouvait tellement (bon sang, les larmes) avec ces jeunes qui se battaient et s’unissaient pour la victoire de leur équipe, peu importe leur rang dans les gradins! Quelle force ils avaient en eux! Je me sentais presque comme écrasée par cette énergie et chaleur estivale…

Toutes les injonctions de la part du professeur à encourager leurs camarades ont payé : cela va les pousser à faire part de leurs réels sentiments, rêves et envies. A se battre pour cette fois, ne pas regretter et tenir bon jusqu’à la fin.

Même si le baseball ne vous intéresse pas ou si vous avez peu de connaissances sur le Kôshien, sachez que c’était aussi le cas pour certains personnages et acteurs, c’est donc largement abordable!

LE GENERIQUE DE FIN !!!!!!!!!!!

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Ps souhaits pour une éventuelle suite dramatesque qui n’arrivera jamais : j’ai (désespérément) besoin d’un drama tranche de vie (10 épisodes de 23-25 minutes) où ces 4 brigands (Tomoka aussi!) se retrouvent après le travail pour voir un match. Ensuite, ils prendraient un verre et mangeraient dans un bar (ou directement pendant le match). On pourrait en savoir plus sur eux, sur leur nouvelle vie d’adulte au détour de leurs conversations et découvrir la culture du baseball à travers les plats/snacks servis ❤❤❤.

2 – Shiver

BANDE ANNONCE

Résumé : Un film musical montrant la performance étonnante d’une troupe taïko mondialement célèbre.

C’est un art que je connaissais seulement de nom et j’avais adoré plonger dans cet univers avec le film Wadaiko Girls (ou Between Us mais c’est moins joli). 

Comme Shiver, la musique fut associée aux éléments en particulier avec les vagues et le feu, c’était si intense… Mon cœur battait au rythme des tambours et j’en pleurais littéralement.

Pour ce film, je n’ai pas versé de larmes mais j’ai pris plaisir à écouter cette troupe jouer (mais aussi chanter!), à m’amuser et à être fascinée par les apparitions d’une figure historique et de quelques esprits. 

La dernière scène m’a fait penser à l’Atlantide (Disney) avec le monolithe et ce que disait le réalisateur à propos du passé – présent – futur… Une histoire surprenante jusqu’au bout.

3 – What Can You Do About It

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Résumé : Un documentaire chaleureux montrant les interactions entre un réalisateur et son oncle autiste.

CW : //scènes de nudité// discussions sur le sexe//

C’était un support très intéressant et qui montre une réalité (en tout cas, une partie d’elle) peu abordée. Le seul média récent que j’ai vu, où le mot autisme n’a pas été omis (les dramas mettant en scène des personnages neurodivergents en les faisant simplement passer pour des individus spéciaux et bizarres, je vous parle 🤨), ce fut la série Boku no Daisuki na Tsuma.

[Au Japon, selon les notes du traducteur, il n’est pas rare que la phraséologie « j’ai un trouble du développement » soit généralement utilisée quel que soit le trouble diagnostiqué].

Dans ce documentaire, on voit donc plusieurs membres de la famille de l’oncle et du réalisateur, ainsi que des professionnels et des volontaires qui aident Makoto (l’oncle) dans son quotidien. J’ai apprécié découvrir tous ces métiers plus le fait qu’ils laissent Makoto exister et s’exprimer. En apprendre plus sur l’autisme et quelles options s’offrent aux concernés. La réalité de la prise en charge des personnes avec des troubles au Japon et les limites de ces établissements.

Mais surtout, de voir qu’il se sentait de plus en plus à l’aise avec le réalisateur (qui a un TDAH) et compte sur lui. La façon dont s’était filmé m’a également beaucoup plu, même si ça restait assez simple (peut être avec les gros plans et le bruit de la caméra?).

4 – A Little Girl’s Dream

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Résumé : Un documentaire miraculeux suivant une petite fille à l’école primaire rêvant de devenir vétérinaire et les 26 années pour réaliser ce dernier.

La détermination de cette femme incroyable!!

Takahashi Tomomi a été filmée de ses 9 à 30 ans passés, de l’école primaire avec ses nouveaux camarades en 1987 (3 veaux nommés Genki, Tsuyoshi et Mogutan), au collège où son souhait de de devenir vétérinaire est resté intact, le lycée en classe préparatoire pour entrer dans une université très sélective jusqu’à obtenir son diplôme. Puis enfin débuter sa carrière passionnante. 

Passionnant, c’est vraiment le mot qui pourrait décrire l’ensemble de ce documentaire : malgré les larmes (ça peut être douloureux d’entendre certains propos sur la fin de vie des animaux, de voir les enfants leur dire péniblement au revoir…), on en apprend beaucoup comme les enfants au début de ce film.

Bien que son rêve soit resté le même et qu’elle aime toujours son métier (elle aura 45 ans le 16 mai ❤), elle a grandi et découvert certains aspects de sa profession, qui sont bien cruels. C’est logique mais le fait que le profit l’emporte sur la vie d’une bête, qu’il faille prendre des décisions concernant le sort de l’une d’entre elles, ce n’est pas toujours évident à gérer… La discussion avec son père était touchante, elle n’oublie pas ses sentiments mais elle sait qu’elle ne peut pas les afficher.

5 – In the Distance

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Résumé : L’histoire chaleureuse et unique de deux femmes qui vivent sous le même toit et les étranges événements qui s’y déroulent.

Un film que j’avoue ne pas toujours avoir compris mais heureusement, l’interview qui suit est toujours très intéressante et nécessaire.

Je vais commencer par le négatif : j’ai eu très peu d’intérêt pour leurs péripéties banales et la plupart du temps, absurdes. C’était sensé être comique, je pouvais facilement le deviner grâce à leur postures mais je m’ennuyais et trouvais l’écriture ridicule.

En revanche, la disparition du joyau m’a captivé (même si je n’approuvais pas le comportement de Ako..), la scène de confrontation a permis de révéler leur jeu respectif et une écriture bien meilleure et efficace. De même pour leur alchimie qui était évidente.

J’ai également apprécié la réalisation : quand Ako ouvre la porte (avec le ventilateur) et qu’elle voit San jouer d’un instrument avec un autre protagoniste, quand ils se produisent ensuite à trois. Quand San se lave les dents et que Ako aperçoit une jeune fille inconnue (elle est superbe). Les regards psychopathes de cette personne et de sa mère, une pépite, étaient elles encore en vie? Mystère et boule de gomme.

Le dernier chapitre fut mon préféré et je suis contente d’être parvenue à ce moment là pour voir leur complicité.

6 – Drive into Night

BANDE ANNONCE

Résumé : Un film surprenant et humaniste qui remet en question le sens du bonheur à travers le destin étrange d’un homme qui a causé un accident.

CW : sexe // violence //

A la base, je venais pour Tamaoki Reo et j’ai fini par avoir la cervelle retournée par l’interview du film.

Je suis passée par plusieurs états : le choc devant les immondes actes des hommes (prévisible mais effrayant), être bouche bée devant les scènes impressionnantes avec la secte (celles qui ont été le mieux exécutées et qui mettent assez mal à l’aise), fou rire avec les employés liés aux yakuza (ce ne sont pas les seuls moments comiques mais j’ai bien aimé celui là en particulier).

La réalisation qui m’a captivé (contraste entre l’enfer de l’usine avec le feu et le bruit ainsi que le silence à l’extérieur avec une jolie lumière) et le jeu bluffant du casting (les différentes intonations de voix et le regard de Tamaoki Reo dans le rétroviseur, les expressions de Adachi Tomomitsu, la façon dont ils ont interprété deux hommes très différents dont les places vont s’inverser…).


Cette sélection est terminée et j’espère qu’elle vous enthousiasmera autant que moi! Bons futurs visionnages ☕…

J’espère que cet article vous aura plu et à bientôt pour de nouvelles aventures dramatesques!

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